La présence de la Chine en Afrique : origines, états des lieux et conséquences
- Noa Henriet
- 21 févr.
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 févr.
La présence de la Chine en Afrique : origines, états des lieux et conséquences
Fraîchement sorti de la guerre civile, terminée en 1949 par la proclamation de la République populaire de Chine (RPC), le nouveau gouvernement chinois cherche alors à nouer ses premières relations diplomatiques. L’occasion parfaite se présente en 1955 à Bandung, où se déroule une conférence entre 29 pays dont la Chine et de nombreux États nouvellement indépendants après une vague de décolonisation en Afrique et en Asie notamment. Tous ces nouveaux États cherchent donc à se développer et à coopérer dans l’intérêt mutuel de chacun, hors de la tutelle des deux puissances occidentales et soviétiques. Ayant éperdument besoin d’alliés qui la reconnaissent diplomatiquement au détriment de la République de Chine (Taïwan) – qui était encore considérée la vraie Chine, c’est avec ces États, notamment africains, que la République populaire de Chine commence à nouer ses premières relations.

(Que fait la Chine en Afrique ?, Le Monde, Mappemonde)
Tandis qu’en 1971, la RPC est intégrée à l’Organisation des Nations Unies comme la vraie Chine, expulsant la République de Chine grâce au vote de 26 États africains notamment, la présence de cette Chine en Afrique s’intensifie, mais suit une logique d’interstice : là où les puissances occidentales et soviétiques ne sont pas, elle cherche à s’y insérer.
Or, la décennie 1990 marque un tournant dans les relations sino-africaines, d’un point de vue politique et économique. La Chine s’est depuis imposée comme un acteur essentiel sur le continent. En 1989, alors que des dizaines de milliers de personnes manifestent sur la place Tian’anmen pour réclamer de plus grandes libertés politiques, des partisans de la ligne dure du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir poussent, et obtiennent l’instauration de la loi martiale pour réprimer les manifestations. La répression qui s'ensuit est alors sanglante, des sources extérieures rapportent que d’innombrables manifestants non armés sont battus et tués. Le nombre de morts reste très approximatif, mais peut atteindre 10 000 selon les sources. La communauté internationale s’émeut immédiatement devant la violence de ces massacres et nombre de pays, notamment occidentaux, prennent des sanctions économiques et politiques contre la Chine. Fustigés sur la scène internationale, les responsables chinois endurent cette humiliation, qui déclenche un électrochoc dans l’approche chinoise de la politique internationale.

(Un homme face aux chars de l’armée qui ont écrasé la veille la révolte dans le sang Crédit : Jeff Widener – AP)
Cela se traduit dès le début des années 1990 par une instrumentalisation du vieux thème de l’humiliation nationale et une révision des manuels d’histoire, par une réinvention du confucianisme, mais également par une réactivation du tiers-mondisme et par l’approfondissement des liens avec les pays en développement, à commencer par les pays africains, qui eux aussi ressentent de l’aversion envers un Occident prédateur qui les a humiliés. Dès lors, ce moment marque l’importance nouvelle qu’à l’Afrique du point de vue de la politique chinoise.
Dans cette réécriture de l’histoire, pour justifier ce lien croissant avec l’Afrique, cette dernière apparaît comme le héros grâce auquel la République populaire de Chine a pu remplacer la République de Chine (Taïwan) au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), alors qu’en réalité, les archives de l’ONU montrent que le soutien des pays africains ne fut effectif que quand l’éviction de Taïwan est devenue indubitable. Cette nouvelle impulsion dans la relation entre la Chine et l’Afrique est symbolisée avec la tournée en Afrique du ministre chinois des affaires étrangères, chaque mois de janvier depuis 1991.
Cela se traduit par le développement des échanges sino-africains d’un point de vue économique, qui connaissent un essor sans précédent depuis la fin des années 1990. Le volume total des échanges bilatéraux est passé de 1,67 milliard de dollars en 1990 à 6,48 milliards de dollars en 1999, avec un taux de croissance annuel moyen de 16 %. Alors que la Chine entame son ascension fulgurante dans la hiérarchie des puissances mondiales, l’Afrique semble être le fournisseur parfait de matières premières nécessaires à la production des biens qui lui vaille le surnom : l’atelier du monde. Cet intérêt tombe à point nommé pour les pays africains, gravement affectés par les décennies souvent considérées “perdues” du fait de l’instabilité politique et des ternes performances économiques. Après tant d’années marquées par le surendettement et les rudes plans d’ajustement structurel du Fond Monétaire International (FMI), ils ont accueilli avec enthousiasme le géant asiatique. Ce nouveau partenariat “gagnant-gagnant” permet aux pays africains de sortir du face-à-face asymétrique avec les anciennes puissances coloniales. L’expression « Chinafrique », popularisée par l’ouvrage de Michel Beuret et Serge Michel publié en 2008, reflète des rapports sino-africains qui ont atteint un stade avancé et aboutit à une forte interpénétration économique et politique.
États des lieux
À ce jour, le bilan est sans appel. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique. Alors que quelques pays et quelques secteurs (notamment celui des minerais et des hydrocarbures) lui ont servi de portes d’entrée pour les marchés africains, en 2024, les entreprises de la République populaire de Chine (RPC) sont insérés dans tous les secteurs d’activité ; de l’exploitation forestière à l’énergie (la Chine est le deuxième plus gros consommateur mondial de pétrole, et en importe environ le tiers du continent africain, avec des mines légalement ou illégalement contrôlées) en passant par les minerais (en 2020, elle a acheté 43 % des exportations minérales d'Afrique subsaharienne) et la santé (190 millions de doses vaccin EBOLA envoyées en Afrique). Cette diversification et intensification est marquée par la progression du commerce sino-africain, qui aurait augmenté de 294 % entre 2003 et 2007. Cette pénétration économique s’explique du fait que, du point de vue des pays africains, la Chine produit presque tout, et à meilleur prix que ses concurrents, tandis que, pour les autorités chinoises, le continent africain représente un fournisseur de matières premières.

(Commerce : la Chine à la conquête de l'Afrique, Statista)
La Chine est également le premier bâtisseur du continent. Cet aspect de la présence chinoise est très visible et sans doute l’un des symboles les plus forts. Il concerne essentiellement les bâtiments et travaux publics, mais aussi des équipements industriels. Aujourd’hui, la plupart des appels d’offres pour les grands contrats de construction sont emportés par des compagnies chinoises, à tel point que les géants occidentaux du BTP ne prennent souvent même plus la peine de soumettre une offre à l’image du français Bouygues. L’offre chinoise semble effectivement imbattable. Entre le siège de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie, les plus de 6000 km de rails à travers tout le continent, ou l’Iconic Tower du Caire en Egypte, plus haute tour d’Afrique, la Chine est partout. Depuis 2007, la Chine a financé plus d’infrastructures africaines que les 8 prêteurs étrangers suivants combinés.
En outre, la Chine est une puissance militaire implantée en Afrique. Sa seule et unique base militaire à l’étranger se trouve à Djibouti. De plus, elle vend des équipements militaires à plus de pays subsahariens que n’importe qui.
Enfin, la Chine est le premier bailleur bilatéral de nombreux pays africains. Pour de nombreux gouvernements africains, la Chine incarne une alternative aux bailleurs et partenaires commerciaux traditionnels : elle offre une aide liée sans conditionnalité de gouvernance et peut mobiliser d’impressionnants financements. En effet, la moitié des dettes extérieures du Nigeria, de la Zambie et du Kenya sont détenues par la Chine, et notamment par des banques contrôlées par le parti. Là où l’Occident octroie des partenariats, des financements et des aides assortis de conditions quant aux processus démocratiques, aux droits humains et au respect de l’environnement, des conditions que nombreux États africains peinent à remplir, la Chine, elle, est bien moins exigeante sur le plan des garanties et jouit de son histoire vierge de tout passé colonial en Afrique.
Cette implantation de la Chine en Afrique ne cesse d'augmenter, notamment dans le cadre notamment du programme stratégique chinois des nouvelles routes de la soie, auquel tous les pays africain ont adhérés, à l’exception de l’Eswatini.Toutefois, l’intensification des relations entre les pays du continent africain et l’empire du milieu s’accompagne d’une augmentation de l’asymétrie de ces relations bilatérales.
Dépendance
Ces derniers points semblent pointer vers la même conclusion : l’Afrique est très dépendante de la Chine, tandis que cette dernière ne sera jamais réellement dépendante de l’Afrique. S’étant constitué une large variété de fournisseurs et de clients à l’échelle mondiale, seuls l’Afrique du Sud et l’Angola pourraient éventuellement prétendre jouer un rôle significatif, étant donné la relative dépendance de la Chine à leur égard en ce qui concerne les minerais et métaux pour le premier, et les combustibles pour l’autre. Or, cela peut même être relativisé, comme le suggère l’évolution récente des relations entre l’Australie et la Chine, qui montre que cette dernière ne craint pas de remettre en cause sa supposée dépendance à l’égard de la première pour son approvisionnement en fer et en bauxite. La relation de dépendance dans les relations sino-africaines n’est donc pas celle que l’on croit.
Plus encore, la dépendance des États africains à l’égard de l’empire du milieu est telle que nombre d’acteurs occidentaux craignent l’influence trop importante de la Chine sur ceux-ci. L’inquiétude la plus grande concerne la question de la dette. En effet, ces derniers redoutent que Pékin enferme les pays africains dans “le piège de la dette”. Il s’agit d’une idée selon laquelle les prêts consentis par la Chine auraient enfermé les débiteurs africains dans une dépendance vis-à-vis de leurs créanciers. Lorsque la dette dépasse les capacités de remboursement, elle fournit un excellent argument pour qu’elle s’empare des leviers de puissance et d’activités. Par exemple, tous les revenus de l’aéroport d’Entebbe en Ouganda sont mobilisés pour payer le prêteur chinois qui a permis sa construction. Cette inquiétude est exacerbée par une recherche menée entre autres par l’Institut Kiel sur les conditions des prêts accordés par les banques chinoises. L’étude rapporte que les contrats de prêt conclus ont de nombreuses clauses particulières ; des clauses de confidentialité empêchent les contractants de révéler les clauses des prêts, et parfois l’existence même de ces prêts ; des clauses précisent que la Chine se réserve le droit de résilier unilatéralement certains contrats signés avec des banques appartenant à l’État en cas de politiques internes jugées insatisfaisantes, exigeant le remboursement immédiat de celle-ci ; des garanties placent les prêteurs chinois en tête de la chaîne de remboursement ; des mentions spécifient que les banques chinoises peuvent simplement puiser dans les comptes de leurs emprunteurs pour recouvrer les dettes impayées ; certaines exigent que les pays emprunteurs conservent un solde de trésorerie imposé ; la mention “No Paris Club” interdit aux Etats africains d’avoir recours à ce groupe informel qui cherche à aider les pays débiteurs qui peinent à rembourser leurs dettes en les restructurant et en les allégeant. Avec toutes ces clauses, la Chine s'assure de la loyauté des débiteurs et de leur capacité de remboursement.
Bénéfices
La Chine ne recherche pas les profits économiques avec cette stratégie d’influence. Premièrement, cela lui donne accès à de nombreuses ressources indispensables à son économie. Par exemple, l’Angola rembourse les emprunts contractés à la Chine en lui garantissant la primauté des exportations pétrolières du pays d’Afrique australe. En 2020, la Chine recevait en effet 61% du total des exportations d’hydrocarbures de l’Angola. Cette même année, son voisin zambien, n’étant plus en mesure de rembourser les prêts contractés à la Chine - qui représentaient environ 30% de la dette publique externe connue du pays - a convaincu Pékin de participer à la restructuration son crédit, en permettant une insertion massive des entreprises chinoises dans l’économie du pays. Maintenant plus que jamais, les entreprises chinoises sont largement intégrées dans l’extraction de minerais et notamment de cuivre en Zambie.
La Chine investit ses entreprises en Afrique pour l’extraction des ressources qui y sont disponibles et qui lui sont indispensables, et pour la construction d’infrastructures de transport pour se les exporter pour le compte des gouvernements africains, ce qui fait entre autres d’elle le premier constructeur et explique en partie la valeur du commerce sino-africain. Sinon, c’est les pays africains eux-mêmes qui se chargent de la construction de trains, routes et ponts grâce aux prêts chinois, ce qui explique sa position de premier bailleur du continent.
Dès lors, la véritable nature de la relation entre la Chine et l’Afrique semble plus claire : la Chine est un prestataire de services, par le biais de ses entreprises, plutôt qu’un investisseur, et que l’Afrique est un client plutôt qu’un partenaire. Ainsi, l’Afrique ne profite que très peu de la présence chinoise d’un point de vue économique.
(En Afrique, « la Chine fait ça », « les Chinois font ci » Thierry Pairault)
Étant donné la nature de la relation sino-africaine, la Chine ne participe que très marginalement à l’industrialisation africaine, car les entreprises chinoises en Afrique n’interviennent pas spécifiquement comme investisseurs, mais agissent comme des prestataires de services, clients et fournisseurs. En effet, le montant des activités commerciales est 80 fois plus élevé que l’argent investi dans les projets du continent africain. De plus, les investissements industriels du gouvernement chinois représentent seulement 21 % de ses investissements totaux à l’étranger et sont majoritairement destinés aux pays occidentaux. En outre, lorsque des investissements industriels sont à destination d’États africains, ils se font pour jouir d’une main d’œuvre jeune, abondante, et bon marché, donc dans des activités peu industrialisantes, et n’impliquent que peu de transfert de technologie.
Bien qu’elle y soit profondément implantée, l’Afrique n’est pas primordiale pour l’économie de la Chine. En effet, l’Afrique représente seulement 3% du commerce extérieur chinois de marchandises. L’une de ses motivations sur le continent africain est en effet les ressources, mais avec sa large palette de fournisseurs, la Chine peut tout à fait se passer de ce dernier. En revanche, les pays africains se révèlent politiquement importants pour la Chine, tant ils constituent l’illustration de la place de la Chine dans le monde et forment un nombre de soutien non négligeable au sein des institutions internationales.

“À chaque fois que la Chine investit une petite somme, achète ou vend, cela lui permet de fidéliser une clientèle dont elle va recueillir les dividendes aux Nations unies – en termes de vote à l’Assemblée générale.” selon Thierry Pairault. C’est ainsi qu’elle a pu obtenir la direction de quatre agences de l’Organisation des Nations unies (ONU) en même temps en 2022. Autant d’instances onusiennes n’avaient jamais été dirigées au même moment par des individus d’une même nationalité. La Chine n’a pu conquérir ces positions que grâce au soutien africain, un soutien plutôt bon marché. En outre, au Conseil des droits de l’homme, 53 pays ont exprimé leur soutien à une loi chinoise imposant de lourdes sanctions aux crimes politiques, définis que très vaguement et ouvrant alors la voie à toutes les interprétations. Parmi ces 53 pays soutenant une loi contraire aux droits de l’homme, plus de la moitié était africains. Ainsi, la Chine tient à conserver une bonne réputation auprès des États africains et de leur population civile, en témoigne l’influence importante qu’a la Chine sur les médias du continent africain. En effet, en 2018, une colonne d’un journaliste sud-africain parlant du sort des Ouïghours dans le Xinjiang, paru dans le journal Independent Media a été retirée, car ironiquement, une entreprise chinoise possédait 20% de ce journal.
Dès lors, en soutenant économiquement et financièrement les pays africains, la Chine se constitue une clientèle de pays tributaires qui lui permettent de construire son influence mondiale et d’exercer un pouvoir politique certain.
Avenir des relations
La crise du Covid-19 a largement aggravé une situation déjà problématique. La moitié des économies africaines, subissant déjà avant la pandémie une conjoncture économique mondiale loin de leur être favorable, présentaient des risques de surendettement en 2023 selon la Banque Mondiale. Bien que les initiatives prises sous l’égide du G20 et avec la Chine soulagent de nombreux débiteurs grâce à des restructurations de la dette, leurs résultats risquent d’être insignifiants car nombreuses des initiatives impliquant la Chine ne prévoient simplement qu’un rééchelonnement des remboursements. Cette dernière se montre en effet presque intransigeante sur le sujet des dettes, malgré les besoins évidents des États africains de mesures allégeant le poids de la dette. Il semble plus que clair qu’il faudra des négociations bilatérales pour une restructuration de celle-ci par la Chine. Toutefois, face à cette réalité, les créanciers chinois sont devenus plus durs dans l’attribution des crédits en Afrique qu’ils savent mauvaise emprunteuse. Tandis que l’influence politique, économique et sociale de la Chine continue d'augmenter, le nombre de prêts accordés ne suivra certainement pas la même tendance.
Conclusion
Toutefois, il ne faut pas céder à la courante préconception que les États africains sont dupés ou enjôlés dans des accords qui ne leur sont finalement pas bénéfiques. Cette idée contribue à infantiliser l’Afrique, qui cherche en réalité désespérément des partenaires qui la placent sur un pied d’égalité et lui permettent de se développer. En effet, du point de vue des populations civiles, la Chine le permet. Les entreprises chinois permettent le renforcement du secteur numérique avec StarTimes qui donne accès à la télévision satellite à 27 millions de personnes, avec Huawei qui offre une large couverture pour la 4G, ou encore avec Transsion, un fabricant chinois de téléphones adaptés au continent et qui y propose un rapport qualité-prix imbattable. De manière générale, les Africains accueillent favorablement les engagements étrangers qui répondent à leurs priorités, qu'ils proviennent de la Chine ou autres, tant que ceux-ci ne s’accompagnent pas de moralités ou d’hypocrisie, dont l’Occident est le maître selon de nombreux diplomates africains. Une citation apocryphe, attribuée à un diplomate kényan et largement relayée en Afrique, explique qu’à « Chaque fois que la Chine nous rend visite, nous recevons un hôpital ; chaque fois que la Grande-Bretagne nous rend visite, nous recevons une leçon de morale. ». En conditionnant certaines aides ou financements à l’évolution des processus démocratique ou aux droits de l’homme tels qu’ils sont défendus en Europe, l’Occident agace et apparaît comme autocentré et moralement supérieur, cherchant à exporter ses valeurs et principes universels et irréversibles, ce qui, au vu de l’histoire, peut sembler ironique pour nombreux pays africains. La Chine, vierge de toute histoire coloniale et renonçant à toute conditionnalité dans ses implications sur le continent, est alors perçue par les populations civiles comme un partenaire égal qui donne sa chance à l’Afrique. En ce sens, 63% des Africains pensent que l’influence de la Chine est positive selon The Economist. Là où les États occidentaux s'inquiètent de la place de la Chine sur le continent africain, tandis qu’ils en sont progressivement rejetés, peut-être devraient-ils se réjouir de voir les populations civiles accéder à de nouvelles infrastructures, technologies et autres biens et services à des prix qui leur sont abordables.
Bibliographie :
Petite histoire du Parti communiste chinois, Pékin, Renmin chubanshe, 2021
Cours d’Anne Cheng au Collège de France, le 21 janvier 2021
China wants to increase its military presence abroad, The Economist
Chine et Afrique, une longue histoire, une nouvelle donne géographique, François Bart
En Afrique, « la Chine fait ça », « les Chinois font ci » Thierry Pairault
New study shines a light on Beijing’s secretive international lending program, Kiel Institute for world economy
Chine – Afrique, la grande peur des Occidentaux, Guy-Alexandre Le Roux pour Conflits
Traduction de « Rapport sur le développement de l’investissement chinois à l’étranger (2019) », MOFCOM, 2021
« Entre la Chine et l’Afrique, la relation est profondément asymétrique » Thierry Pairault pour Le Monde
Economic Relations between Africa and China: What to Watch for?, Alicia Garcia Herrero
Comment la Chine fait main basse sur le sous-sol africain, François Miguet pour Le
Point
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